Pour sa mille neuf cent soixante quatrième enquête, le commissaire Guillaume Suitaume, accompagné de sa fidèle et pulpeuse assistante Purdey Prune doit résoudre une affaire bien étrange (de rosbif ou de cake si la viande ne vous sied point au teint ou aux intestins).
Dans la petite église de Saint-Rémy-des-Burettes, la pieuse Régine Sanselle découvre le corps d’Emile Assourdine, empalé sur un des tuyaux de l’orgue et amputé des deux mains (ne pas lire amputé dès demain, sinon la phrase n’a aucun sens). L’enquête montre que c’est en appuyant sur la touche « ré » que l’assassin a écourté le supplice (connu pour finir plus mal qu’il ne commence !). Ce « ré » non publique (puisque sans témoin) a agi comme un souffle impétueux dans le fondement du pauvre homme. Résultat, une explosion des organes internes (pas si ternes finalement si on en croit la texture rougie de la peau).
Puis vient un second meurtre. Abdel Hélabeth est retrouvé pendu sous le pont de l’Alma. Celui qui tient compagnie au zouave pendant quelques instants a perdu pieds. En d’autres termes, le tueur a pris le sien en les lui coupant.
Nicolas Hépimprenel, ministre de l’intérieur veut le coupable et vite, les élections se rapprochant.
Guillaume Suitaume, l’homme qui a résolu « l’affaire des nouilles encore ! », saura t’il résoudre cette sombre énigme, retrouver les morceaux manquants et rester insensible aux formes généreuses de Purdey Prune (car zut, on a beau être le meilleur flic de France on en reste pas moins homme, même si l’attribut de la victime pendue peut donner des complexes et diminuer les (h)ardeurs) ?
Voici donc enfin relatées les enquêtes calembourdesques du commissaire Suitaume. Gordon Zola, l’auteur à qui il ne reste plus que mille neuf cent soixante trois enquêtes à nous conter (courage Gordon !!), nous livre un véritable festival de jeux de mots, de calembours et ça contrepète dans tous les sens (pensez à aérer quand vous lisez !).
Certains passages ou noms de personnages nécessitent parfois plusieurs lectures pour en saisir la quintessence humoristique. J’ai bien peur d’être passé au travers de certains bons mots, pourtant j’étais à l’affût tel le commissaire qui scrute le gars.
N’oublions pas non plus, qu’au-delà de ce petit chef-d’œuvre d’humour, il y a une véritable intrigue policière (si si je vous assure) et que, finalement, quand on y pense…voilà j’ai fini de penser, elle tient autant la route que celle de romans dits sérieux (monsieur Dan Brown, pas la peine de regarder dehors, c’est à vous que je parle !).
Dans la petite église de Saint-Rémy-des-Burettes, la pieuse Régine Sanselle découvre le corps d’Emile Assourdine, empalé sur un des tuyaux de l’orgue et amputé des deux mains (ne pas lire amputé dès demain, sinon la phrase n’a aucun sens). L’enquête montre que c’est en appuyant sur la touche « ré » que l’assassin a écourté le supplice (connu pour finir plus mal qu’il ne commence !). Ce « ré » non publique (puisque sans témoin) a agi comme un souffle impétueux dans le fondement du pauvre homme. Résultat, une explosion des organes internes (pas si ternes finalement si on en croit la texture rougie de la peau).
Puis vient un second meurtre. Abdel Hélabeth est retrouvé pendu sous le pont de l’Alma. Celui qui tient compagnie au zouave pendant quelques instants a perdu pieds. En d’autres termes, le tueur a pris le sien en les lui coupant.
Nicolas Hépimprenel, ministre de l’intérieur veut le coupable et vite, les élections se rapprochant.
Guillaume Suitaume, l’homme qui a résolu « l’affaire des nouilles encore ! », saura t’il résoudre cette sombre énigme, retrouver les morceaux manquants et rester insensible aux formes généreuses de Purdey Prune (car zut, on a beau être le meilleur flic de France on en reste pas moins homme, même si l’attribut de la victime pendue peut donner des complexes et diminuer les (h)ardeurs) ?
Voici donc enfin relatées les enquêtes calembourdesques du commissaire Suitaume. Gordon Zola, l’auteur à qui il ne reste plus que mille neuf cent soixante trois enquêtes à nous conter (courage Gordon !!), nous livre un véritable festival de jeux de mots, de calembours et ça contrepète dans tous les sens (pensez à aérer quand vous lisez !).
Certains passages ou noms de personnages nécessitent parfois plusieurs lectures pour en saisir la quintessence humoristique. J’ai bien peur d’être passé au travers de certains bons mots, pourtant j’étais à l’affût tel le commissaire qui scrute le gars.
N’oublions pas non plus, qu’au-delà de ce petit chef-d’œuvre d’humour, il y a une véritable intrigue policière (si si je vous assure) et que, finalement, quand on y pense…voilà j’ai fini de penser, elle tient autant la route que celle de romans dits sérieux (monsieur Dan Brown, pas la peine de regarder dehors, c’est à vous que je parle !).
Le roman possède une véritable ligne directrice puisqu'il débute par un Pro(cto)logue, nous introduit (moins violemment cependant que le sus-nommé Abdel) l'abbé Fayot et se termine par un chapitre intitulé "La Communauté de l'Anal". Difficile de faire plus cohérent!
On ressent vraiment le plaisir d’écrire et de jouer avec les mots que possède Gordon Zola. On peut même y voir un digne héritier de Allais, Dac, Desproges, Coluche, Dard, Devos et consorts (comme diraient les strip-teaseuses Sylvie Etendu et Armelle Acapote).
C’est avec un sourire constamment greffé au visage (pas de rejet, bravo au chirurgien) ou secoué par des spasmes esclaffateurs (on peut inventer des mots non ?) que nous parcourons cette histoire ni sotte ni grenue. Cet ouvrage remplit également son devoir de "culturer" son lectorat. Nous découvrons ainsi le restaurant « la Poule qui Mue » (personnellement je pensais qu’il était situé « Rue de la Paix »), l’azur phosphorescent (haut lieu de plaisirs raffinés) ou des accès inconnus menant aux catacombes (ne pas confondre avec les cacas tombes autre nom des déjections canines qui en ont ruiné des paires de mocassins à glands).
En ces temps moroses, qu’il est bon de se plonger dans de tels livres qui relèvent de l’utilité publique. Il en va de la sauvegarde de la nation !
Médecin à mes heures perdues, suivez mes prescriptions : en cas de déprime, de vague à l’âme, j’ordonne Zola !
On ressent vraiment le plaisir d’écrire et de jouer avec les mots que possède Gordon Zola. On peut même y voir un digne héritier de Allais, Dac, Desproges, Coluche, Dard, Devos et consorts (comme diraient les strip-teaseuses Sylvie Etendu et Armelle Acapote).
C’est avec un sourire constamment greffé au visage (pas de rejet, bravo au chirurgien) ou secoué par des spasmes esclaffateurs (on peut inventer des mots non ?) que nous parcourons cette histoire ni sotte ni grenue. Cet ouvrage remplit également son devoir de "culturer" son lectorat. Nous découvrons ainsi le restaurant « la Poule qui Mue » (personnellement je pensais qu’il était situé « Rue de la Paix »), l’azur phosphorescent (haut lieu de plaisirs raffinés) ou des accès inconnus menant aux catacombes (ne pas confondre avec les cacas tombes autre nom des déjections canines qui en ont ruiné des paires de mocassins à glands).
En ces temps moroses, qu’il est bon de se plonger dans de tels livres qui relèvent de l’utilité publique. Il en va de la sauvegarde de la nation !
Médecin à mes heures perdues, suivez mes prescriptions : en cas de déprime, de vague à l’âme, j’ordonne Zola !
Les Editions du Léopard Masqué – 2004
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