Quête de l’amour perdu, enquête mystique, « Requiem » est un récit envoûtant aussi hanté que son héros, aussi envoûtant que son décor millénaire.
« Requiem » est le quatrième roman de l’auteur britannique. C’est à la suite d’un voyage à Jérusalem que Graham Joyce trouve l’inspiration pour cette histoire. Un roman flirtant avec un fantastique inspiré et subtil.
Cela fait un an qu’il a perdu sa femme. Un an que Katie est partie suite à un tragique accident, un arbre s’étant abattu sur sa voiture alors qu’elle rentrait de la messe. Le côté absurde de cet accident fait que depuis Tom Webster est hanté. Il est la proie de la culpabilité, pensant que c’est à cause de lui qu’elle est morte. Chaque nuit il entend des coups frappés à la porte, des voix qui essaient de lui révéler des secrets. Et si ça ne suffisait pas, il ne supporte plus de subir les regards de ses collègues de travail, et les insultes inscrites sur le tableau noir de sa classe.
Totalement dévasté, Tom donne sa démission. Il décide de quitter l’Angleterre pour s’éloigner de ces phénomènes et des souvenirs qui le rattachent à sa défunte épouse, il part pour Jérusalem retrouver une vieille amie, Sharon.
Arrivé dans la ville sainte, Tom va rencontrer son fantôme, son djinn. Celui de sa culpabilité, de son amour perdu. Une apparition prenant tour à tour les traits de Katie, de Sharon, d’une élève dont il était tombé amoureux, mais aussi de Marie Madeleine. Un fantôme vieux de 2000 ans.
« Requiem » est une histoire où se mêlent amour, religion, hallucinations, folie et fureur. Celle du héros prit dans ce terrible engrenage, où il ne sait plus démêler le réel de ses hallucinations, tant son esprit plonge dans la confusion. Un roman fantastique centré autour de Jérusalem et de personnages forts en quête de rédemption.
Le fantastique s’insinue dans l’histoire par touche légère, laissant le lecteur sur ces interrogations. Ces apparitions sont-elles dues à des phénomènes paranormaux ou juste le résultat des névroses des protagonistes ?
Au moment où des manuscrits de la Mer Morte sont introduits dans l’histoire, nous nous demandons si « Requiem » ne va pas être un énième clone du « Da Vinci Code », ou plutôt le contraire, le roman de Dan Brown étant sorti bien après. Mais ces écrits sont plus là pour nous éclairer sur les problèmes mentaux de Tom que pour nous révéler de nouveaux secrets sur la vie du Christ. J’en viens de plus en plus à me demander si Dan Brown n’a pas pioché chez divers auteurs pour faire un joli cocktail de « déjà vu » et nous sortir son roman phénomène. Mais là je m’égare.
« Requiem » est un excellent roman. Trois éléments essentiels de l’existence, l’amour, la folie et la mort, y sont savamment distillés. Graham nous offre un merveilleux voyage, un livre sombre à souhait, qui nous pousse à nous interroger un peu plus sur les maladies mentales.
Nous portons tous notre propre folie, celle qui perturbe notre esprit et nous pousse à rendre réels nos mensonges…
Ed. Bragelonne – 1995
« Requiem » est le quatrième roman de l’auteur britannique. C’est à la suite d’un voyage à Jérusalem que Graham Joyce trouve l’inspiration pour cette histoire. Un roman flirtant avec un fantastique inspiré et subtil.
Cela fait un an qu’il a perdu sa femme. Un an que Katie est partie suite à un tragique accident, un arbre s’étant abattu sur sa voiture alors qu’elle rentrait de la messe. Le côté absurde de cet accident fait que depuis Tom Webster est hanté. Il est la proie de la culpabilité, pensant que c’est à cause de lui qu’elle est morte. Chaque nuit il entend des coups frappés à la porte, des voix qui essaient de lui révéler des secrets. Et si ça ne suffisait pas, il ne supporte plus de subir les regards de ses collègues de travail, et les insultes inscrites sur le tableau noir de sa classe.
Totalement dévasté, Tom donne sa démission. Il décide de quitter l’Angleterre pour s’éloigner de ces phénomènes et des souvenirs qui le rattachent à sa défunte épouse, il part pour Jérusalem retrouver une vieille amie, Sharon.
Arrivé dans la ville sainte, Tom va rencontrer son fantôme, son djinn. Celui de sa culpabilité, de son amour perdu. Une apparition prenant tour à tour les traits de Katie, de Sharon, d’une élève dont il était tombé amoureux, mais aussi de Marie Madeleine. Un fantôme vieux de 2000 ans.
« Requiem » est une histoire où se mêlent amour, religion, hallucinations, folie et fureur. Celle du héros prit dans ce terrible engrenage, où il ne sait plus démêler le réel de ses hallucinations, tant son esprit plonge dans la confusion. Un roman fantastique centré autour de Jérusalem et de personnages forts en quête de rédemption.
Le fantastique s’insinue dans l’histoire par touche légère, laissant le lecteur sur ces interrogations. Ces apparitions sont-elles dues à des phénomènes paranormaux ou juste le résultat des névroses des protagonistes ?
Au moment où des manuscrits de la Mer Morte sont introduits dans l’histoire, nous nous demandons si « Requiem » ne va pas être un énième clone du « Da Vinci Code », ou plutôt le contraire, le roman de Dan Brown étant sorti bien après. Mais ces écrits sont plus là pour nous éclairer sur les problèmes mentaux de Tom que pour nous révéler de nouveaux secrets sur la vie du Christ. J’en viens de plus en plus à me demander si Dan Brown n’a pas pioché chez divers auteurs pour faire un joli cocktail de « déjà vu » et nous sortir son roman phénomène. Mais là je m’égare.
« Requiem » est un excellent roman. Trois éléments essentiels de l’existence, l’amour, la folie et la mort, y sont savamment distillés. Graham nous offre un merveilleux voyage, un livre sombre à souhait, qui nous pousse à nous interroger un peu plus sur les maladies mentales.
Nous portons tous notre propre folie, celle qui perturbe notre esprit et nous pousse à rendre réels nos mensonges…
Ed. Bragelonne – 1995
1 commentaire:
Lecture prévue aussi! hihi
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