14 août 2007

« Le Livre du Voyage » de Bernard Werber

« Imaginez un livre qui serait comme un ami de papier.
Imaginez un livre qui vous aide à explorer votre propre esprit.
Imaginez un livre qui vous entraîne vers le plus beau, le plus simple et le plus étonnant des voyages.
Un voyage dans votre vie.
Un voyage dans vos rêves.
Un voyage hors du temps.
Ce livre vous le tenez entre vos mains. »

« Le Livre du Voyage » n’est pas un livre comme les autres. C’est une belle rencontre entre toi, moi, nous les lecteurs, et le livre. Comme toute belle rencontre, le livre commence par se présenter. Nous faisons connaissance, il nous invite à tourner ses pages. Pour bien le lire, il nous propose de nous mettre dans de bonnes conditions, le choix du lieu, l’atmosphère, il nous faut un endroit calme, où nous pouvons être totalement relaxés. Il veut nous inviter à un fabuleux voyage, dans notre esprit, dans nos rêves. Nous acceptons le contrat et partons.
Nous quittons notre corps et nous envolons vers les cieux. Nous devenons un albatros, et voulons conquérir le ciel. Nous survolons terres et océans, et partons à la découverte de nos mondes, liés aux quatre éléments. Et durant toute cette escapade, notre nouvel ami va nous inciter à nous servir de notre imagination. Cette capacité à créer, enracinée dans notre esprit. Cet imaginaire va alors être sollicité, lui qui est bridé par notre quotidien, nous ne prenons plus le temps de nous évader. Et pourtant, face à l’agressivité grandissante de notre monde, l’imagination est notre première arme.

« Le Livre du Voyage » est bien plus qu’un simple livre. On ne peut pas lui apposer d’étiquette. Cet ouvrage n’est ni un roman, ni un essai, ni un livre de pensée philosophique. Il n’y a pas de héros, aucune intrigue, ni fil conducteur. Juste nous et le livre.
Il est notre accompagnateur, notre guide dans un voyage unique, notre voyage personnel. Tout en douceur, Bernard Werber pousse notre esprit dans notre monde imaginaire, un endroit où l’on aimerait rester le plus longtemps possible. Mais au bout d’une bonne heure de lecture nous nous devons d’atterrir, enlever nos ailes d’albatros pour rejoindre notre corps et le monde qui l’entoure. L’émotion alors nous gagne, nous ne voulons pas le quitter. Mais nous savons que Le Livre ne sera jamais loin. A tout moment nous pourrons nous envoler à nouveau, loin de nos soucis du quotidien, et retourner dans notre refuge.
Au fil des pages, Bernard nous fait prendre conscience des possibilités de notre esprit à s’évader, à partir en exploration vers nos contrées lointaines.

Si un jour je devais partir sur une île déserte, et n'emporter qu’un seul livre, ce serait celui-là, sans hésiter. Merci Bernard pour ce magnifique voyage, et ce livre qui est aujourd’hui mon livre de chevet, celui qui ne me quittera plus. Mon ami de papier vers qui je me tournerai chaque fois qu’un doux besoin de rêver se fera ressentir.

« Je m’appelle « Le livre du Voyage », mais tu peux aussi m’appeler : « Ton livre ». »


Ed. Albin Michel – 1997

1 commentaire:

La fripouille lorraine a dit…

Bah voilà! Là, j'ai pas peur de lire du Werber! Je vais commencer par ça, ça me donnera surement envie d'attaquer le reste... Même si j'y vais à reculons!