Nuit du 2 juillet 1986. Paulo doit être ordonné Maître et chevalier de l’ordre de RAM : R pour Rigueur, A pour Amour et M pour Miséricorde ; R pour Regnum, A pour Agnus, M pour Mundi.
Le rituel prévoit l’enfouissement de son ancienne épée, le bois et l’acier peuvent alors retourner à la terre. A l’instant où il doit se saisir de sa nouvelle épée, son Maître l’en empêche avec violence. Il a péché par orgueil, par avidité. Il va devoir cheminer à la recherche de cette épée qui devait lui être remise généreusement. Il lui faudra la chercher « parmi les hommes simples ». La quête sera longue, en compagnie de son guide Petrus, il devra emprunter une vieille route médiévale en Espagne, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le premier roman de Paulo Coehlo nous invite sur la route de Saint-Jean-Pied-de-Port vers Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par Roncevaux, Santo Domingo, León ou El Cebrero. Cette route est le troisième chemin sacré du christianisme. Le premier conduit les pèlerins vers le tombeau de Pierre à Rome, le second les guide jusqu’au Saint Sépulcre à Jérusalem et donc le dernier les mène vers les reliques de l’apôtre Jacques en terre ibérique.
Il n’est nul besoin de partager les croyances du héros ou d’être un catholique pratiquant pour vivre pleinement ce voyage initiatique. L’écriture simple de Coelho est là pour nous guider, nous aider à partager les questionnements, les combats et les bonheurs de Paulo. Le chemin de ce dernier est marqué par différentes étapes où, au travers d’exercices et de rituels, il apprend à progresser vers son objectif. L’auteur a choisi d’accorder à chaque enseignement une page et de laisser ainsi au lecteur la possibilité de connaître dans le détail et pouvoir reproduire à son tour l’Exercice de la Semence, l’Exercice de la Vitesse, l’Exercice de la Cruauté, le Rituel du Messager, l’Exercice de l’Eau, le Rituel du Globe Bleu, l’Exercice de l’Enterré Vivant, le Souffle de RAM, l’Exercice des Ombres, l’Exercice de l’Audition et l’Exercice de la Danse. Si certains sont parfaitement « réalisables » et « applicables » dans notre vie quotidienne d’autres sont beaucoup plus « mystiques ». Paulo apprend ainsi à se libérer des charges quotidiennes qu’il a lui-même créées, à découvrir des secrets que la routine quotidienne nous empêche de voir, à transformer une douleur spirituelle en une douleur physique afin de comprendre le mal qu’elle peut nous faire ou à appeler, connaître et converser avec son Messager (ou démon) personnel nommé Astrain.
Son long voyage, marqué par ces différents exercices est également l’occasion d’épreuves tout aussi physiques que symboliques : remonter à mains nues une paroi le long de laquelle une chute d’eau « tombe à grand fracas », lutter contre un chien qui croise régulièrement sa route ou vivre sa propre mort.
« Le Pèlerin de Compostelle » est né du véritable voyage de Paulo Coehlo. Difficile donc de faire la part des choses entre réalité et fiction. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’un livre plein de poésie, de mysticisme et de spiritualité. Il nous renvoie à nos propres questionnements. Menons nous le Bon Combat ? Sommes nous prêt à éprouver l’Agapè, cet Amour qui dévore, « qui transforme en poussière toute tentative d’agression » ?
On ne sort pas indemne d’un tel livre, on rêve à notre tour d’avoir un guide nous menant vers notre propre épée, un Petrus nous enseignant des rituels pouvant nous accompagner dans notre recherche d’accomplissement personnel…Et si ce guide, c’était tout simplement ce livre…
Ed. Le Livre de Poche (1987)
Le rituel prévoit l’enfouissement de son ancienne épée, le bois et l’acier peuvent alors retourner à la terre. A l’instant où il doit se saisir de sa nouvelle épée, son Maître l’en empêche avec violence. Il a péché par orgueil, par avidité. Il va devoir cheminer à la recherche de cette épée qui devait lui être remise généreusement. Il lui faudra la chercher « parmi les hommes simples ». La quête sera longue, en compagnie de son guide Petrus, il devra emprunter une vieille route médiévale en Espagne, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le premier roman de Paulo Coehlo nous invite sur la route de Saint-Jean-Pied-de-Port vers Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par Roncevaux, Santo Domingo, León ou El Cebrero. Cette route est le troisième chemin sacré du christianisme. Le premier conduit les pèlerins vers le tombeau de Pierre à Rome, le second les guide jusqu’au Saint Sépulcre à Jérusalem et donc le dernier les mène vers les reliques de l’apôtre Jacques en terre ibérique.
Il n’est nul besoin de partager les croyances du héros ou d’être un catholique pratiquant pour vivre pleinement ce voyage initiatique. L’écriture simple de Coelho est là pour nous guider, nous aider à partager les questionnements, les combats et les bonheurs de Paulo. Le chemin de ce dernier est marqué par différentes étapes où, au travers d’exercices et de rituels, il apprend à progresser vers son objectif. L’auteur a choisi d’accorder à chaque enseignement une page et de laisser ainsi au lecteur la possibilité de connaître dans le détail et pouvoir reproduire à son tour l’Exercice de la Semence, l’Exercice de la Vitesse, l’Exercice de la Cruauté, le Rituel du Messager, l’Exercice de l’Eau, le Rituel du Globe Bleu, l’Exercice de l’Enterré Vivant, le Souffle de RAM, l’Exercice des Ombres, l’Exercice de l’Audition et l’Exercice de la Danse. Si certains sont parfaitement « réalisables » et « applicables » dans notre vie quotidienne d’autres sont beaucoup plus « mystiques ». Paulo apprend ainsi à se libérer des charges quotidiennes qu’il a lui-même créées, à découvrir des secrets que la routine quotidienne nous empêche de voir, à transformer une douleur spirituelle en une douleur physique afin de comprendre le mal qu’elle peut nous faire ou à appeler, connaître et converser avec son Messager (ou démon) personnel nommé Astrain.
Son long voyage, marqué par ces différents exercices est également l’occasion d’épreuves tout aussi physiques que symboliques : remonter à mains nues une paroi le long de laquelle une chute d’eau « tombe à grand fracas », lutter contre un chien qui croise régulièrement sa route ou vivre sa propre mort.
« Le Pèlerin de Compostelle » est né du véritable voyage de Paulo Coehlo. Difficile donc de faire la part des choses entre réalité et fiction. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’un livre plein de poésie, de mysticisme et de spiritualité. Il nous renvoie à nos propres questionnements. Menons nous le Bon Combat ? Sommes nous prêt à éprouver l’Agapè, cet Amour qui dévore, « qui transforme en poussière toute tentative d’agression » ?
On ne sort pas indemne d’un tel livre, on rêve à notre tour d’avoir un guide nous menant vers notre propre épée, un Petrus nous enseignant des rituels pouvant nous accompagner dans notre recherche d’accomplissement personnel…Et si ce guide, c’était tout simplement ce livre…
Ed. Le Livre de Poche (1987)
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