Mill Valley 1943. Deux officiers de l’armée américaine se présentent chez James Falcon, auteur d’un article intitulé « Les Strigoï : mythe contre réalité dans les traditions populaires en Roumanie ». Ils lui font part de massacres très étranges qui touchent les groupes de résistances locaux sur le front Est, en Hollande, en Belgique et en France. Toutes les victimes ont été éventrées, leurs artères principales sectionnées, et le sang entièrement vidé de leur corps. L’armée a besoin de James Facon et de ses connaissances.
Anvers 1944. Depuis son débarquement en Normandie, James traque les Stigoï et les élimine. Pourtant, le redoutable Dorin Duca lui échappe.
Bruxelles 1945. James reçoit un télégramme lui annonçant la mort de sa mère. Il doit rentrer aux Etats Unis. Sa guerre est terminée…Pour l’instant.
New Milford 1957. Deux officiers du MI6 lui demandent de revenir en Europe. Ce qu’ils lui révèlent concerne Dorin Duca, mais aussi sa mère…Aidée par la sublime Jill Foxley, il commence une nouvelle traque.
Graham Masterton aime apporter sa propre vision de religions anciennes, de légendes ou proposer une relecture de romans célèbres. Avec « Descendance » il s’attaque avec succès au mythe du vampire et au Dracula de Bram Stoker.
Le rythme est très soutenu, les chapitres courts, le livre se dévore à pleines dents !
Masterston, sans livrer son meilleur roman, prouve s’il en était encore besoin, qu’il demeure un maître de la littérature d’horreur. Sans quasiment jamais utiliser le mot « vampire », il réussit le tour de force de nous étonner encore avec une histoire qui pourrait sembler n’être qu’une énième resucée de Dracula.
« Descendance » fourmille d’idées et de détails apportant du « sang » neuf : l’utilisation des Strigoï par les nazis pour détruire la résistance, les chiens limiers affublés d’une paire d’yeux supplémentaires peintes sur leur tête et qui aident à la traque des Strigoï, les modalités de destruction de ces derniers. On découvre ainsi pourquoi la mallette de Falcon contient une bible à la couverture sculptée dans du frêne, un crucifix en argent, une flasque d’huile bénite, des menottes en argent pour pouces et gros orteils, un fouet constitué de fils d’argent tressés, une scie chirurgicale, un flacon de grains de moutarde, deux petits pots de peintures.
Si le roman reprend les grandes lignes de Dracula (par exemple, la traque rappelle celle de Van Helsing et on retrouve un vampire marqué par la perte de sa bien aimée), il s’en démarque aussi par son traitement. Le roman s’étire sur plusieurs décennies et surtout il s’attache plus à nous faire découvrir l’homme qui se cache derrière l’impitoyable chasseur de Strigoï. Au fil du livre, on découvre son histoire, ses origines et on comprend mieux sa motivation. Enfin, déjà bluffé par l’histoire, Masterton nous achève avec ce final surprenant, qui vous prend aux tripes et qu’on ne pouvait soupçonner…
Ed. Bragelonne - 2008
Anvers 1944. Depuis son débarquement en Normandie, James traque les Stigoï et les élimine. Pourtant, le redoutable Dorin Duca lui échappe.
Bruxelles 1945. James reçoit un télégramme lui annonçant la mort de sa mère. Il doit rentrer aux Etats Unis. Sa guerre est terminée…Pour l’instant.
New Milford 1957. Deux officiers du MI6 lui demandent de revenir en Europe. Ce qu’ils lui révèlent concerne Dorin Duca, mais aussi sa mère…Aidée par la sublime Jill Foxley, il commence une nouvelle traque.
Graham Masterton aime apporter sa propre vision de religions anciennes, de légendes ou proposer une relecture de romans célèbres. Avec « Descendance » il s’attaque avec succès au mythe du vampire et au Dracula de Bram Stoker.
Le rythme est très soutenu, les chapitres courts, le livre se dévore à pleines dents !
Masterston, sans livrer son meilleur roman, prouve s’il en était encore besoin, qu’il demeure un maître de la littérature d’horreur. Sans quasiment jamais utiliser le mot « vampire », il réussit le tour de force de nous étonner encore avec une histoire qui pourrait sembler n’être qu’une énième resucée de Dracula.
« Descendance » fourmille d’idées et de détails apportant du « sang » neuf : l’utilisation des Strigoï par les nazis pour détruire la résistance, les chiens limiers affublés d’une paire d’yeux supplémentaires peintes sur leur tête et qui aident à la traque des Strigoï, les modalités de destruction de ces derniers. On découvre ainsi pourquoi la mallette de Falcon contient une bible à la couverture sculptée dans du frêne, un crucifix en argent, une flasque d’huile bénite, des menottes en argent pour pouces et gros orteils, un fouet constitué de fils d’argent tressés, une scie chirurgicale, un flacon de grains de moutarde, deux petits pots de peintures.
Si le roman reprend les grandes lignes de Dracula (par exemple, la traque rappelle celle de Van Helsing et on retrouve un vampire marqué par la perte de sa bien aimée), il s’en démarque aussi par son traitement. Le roman s’étire sur plusieurs décennies et surtout il s’attache plus à nous faire découvrir l’homme qui se cache derrière l’impitoyable chasseur de Strigoï. Au fil du livre, on découvre son histoire, ses origines et on comprend mieux sa motivation. Enfin, déjà bluffé par l’histoire, Masterton nous achève avec ce final surprenant, qui vous prend aux tripes et qu’on ne pouvait soupçonner…
Ed. Bragelonne - 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire