28 février 2008

« L’Alchimiste » de Paulo Coelho


Santiago parcourt le monde de l’Andalousie. Il était pourtant destiné à devenir prêtre, mais son désir de découvrir le monde était bien plus fort. Avec la bénédiction de son père et quelques pièces d’or, il acheta quelques brebis et partit arpenter son Espagne natale.

Le jour déclinant, le jeune berger décide de s’arrêter dans une vieille église. Son toit s’est écroulé depuis longtemps, et à la place un énorme sycomore est venu combler le vide. Cette nuit là, Santiago refait un rêve, le même qu’il y a un an, au même endroit, et comme l’année précédente il se réveille avant la fin. Désireux de comprendre la signification de ce rêve récurrent, il va demander conseil à une vieille gitane de Tarifa. A part la promesse qu’elle obtiendrait un dixième du trésor, Santiago ne retire pas grand-chose de cette entrevue. La seule chose qu’il sait c’est qu’un trésor l’attend aux pieds des grandes pyramides en Egypte.

Après s’être ravitaillé en vin et avoir échangé son livre pour un autre plus volumineux, le jeune berger va faire une rencontre pour le moins inattendu. Le vieil homme serait le Roi de Salem et apparaîtrait aux hommes lorsque ceux-ci renonce à leur Légende Personnelle. Le vieillard va le mettre sur la voie de sa propre Légende, et lui enseigner à décrypter les signes que l’Univers lui enverra. Pour Santiago va alors commencer un long voyage, à la recherche de son trésor, vers une autre rencontre qui lui montrera comment aller au bout de son rêve…


« L’Alchimiste » est un merveilleux conte philosophique, rempli de poésie et de spiritualité. Un livre d’une rare beauté tant dans l’écriture que dans l’histoire elle-même, qui nous transporte à travers les dunes du grand désert. Le voyage initiatique de Santiago est notre propre voyage.

 « L’Alchimiste » nous fait entrer en nous-même et nous chuchote à l’oreille « n’oublies pas tes rêves, laisses-toi guider, oublies tes craintes car regardes ton chemin est tracé et les signes sont là pour te le montrer. ». Ce roman est rempli d’espoir, nous en ressortons gonflé, revivifié, prêt à aller de l’avant pour suivre notre rêve. Les mots viennent et glissent sur notre peau, tels les grains de sable poussés par le vent. C’est un conte magnifique qui réveille l’enfant sommeillant au fond de nous. Un récit qui nous rappelle que si nous sommes vivants, c’est bien pour une raison.

Comme Santiago, nous avons, nous aussi notre propre Légende Personnelle. A nous de la trouver ! Le premier roman de Paulo Coelho a été une révélation pour des millions de lecteurs, une clé qui ouvre la porte de l'esprit, une invitation à l'élévation. Ouvrez là et partez trouver la vérité qui se cache en vous.



Ed. J’ai Lu – 1988




1 commentaire:

La fripouille lorraine a dit…

Moi j'ai adoré ce livre. Mon premier Coehlo et j'ai pris une grosse claque!