27 février 2008

« Chrono-minets » d’Isaac Asimov


« Super-neutron »

L’honorable société d’Ananias se réunit tous les mois. A chaque réunion, un membre doit raconter une histoire. Mais pas n’importe quel type d’histoire. Le raconteur devait présenter le mensonge le plus énorme, compliqué, abracadabrant possible mais qui ait toutes les apparences de la vérité. Il se devait de sortir vainqueur, malgré les questions de ses amis. En cas d’échec, il serait quitte pour payer l’addition. Lors de la dix septième réunion, Gilbert Hayes qui n’était jusque là qu’un spectateur, va se lancer et raconter son histoire.

A 2 heures 17 minutes et 30 secondes de l’après midi, le système solaire cessera d’exister.


« Non définitif ! »

Les habitants de Ganymède vivent dans la crainte. Les Jupitériens leur ont communiqué des menaces, la vermine doit être exterminée. Pour les Ganymédiens, une attaque de Jupiter semble impossible tant la gravité est forte et la couche atmosphérique dense. Et pourtant, s’ils trouvaient un moyen de s’en prendre à Ganymède…


« Bon sang ne saurait mentir »

Russell Harley hérite de la demeure de son oncle. Celui-ci vivait tel un ermite, sortant peu, ne voyant jamais personne. A peine Russell prend-il possession des lieux qu’un individu l’agresse. Le vieux Hank Jenkins ne veut voir personne sur ses terres. Sauf qu’Hank est un fantôme ou plutôt une entité du plan astral comme il aime à le rappeler.

Se faisant chasser de sa propriété, Russell va employer les grands moyens. Hors de question qu’il partage son toit avec un fantôme. Aidé de Nicholls, un cercle d’exclusion est mis en place autour de la maison. Mais pensez-vous que cela peut arrêter le vieux Hank ? Oui, sauf s’il gagne le procès qu’il intente contre le neveu de Zebulon Harley…


« Chrono-minets »

La nouvelle la plus courte de ce recueil.

Il y a quelques années, sur Pallas, vivaient des bestioles très futées ressemblant étrangement à des chats. Des petits félins à quatre dimensions qui faisaient 30 centimètres de long, 15 de haut, 10 de large et qui s’étendaient jusque vers le milieu de la semaine. Car la quatrième dimension c’est le temps.


« Auteur ! Auteur ! »

Graham Dorn en a marre. Il s’était lancé dans le roman policier car il détestait ce genre, et souhaitait écrire une satire impitoyable. Le problème, l’effet escompté par l’auteur ne se réalise pas et les lecteurs dévorent les histoires sur Reginald Meister. Graham n’en peut plus, il a l’impression de perdre son identité tant les lecteurs fidèles le comparent à son détective. La décision est prise, il n’écrira plus une ligne sur Reginald. Mais alors qu’il s’apprête à écrire une lettre à son éditeur, un invité inattendu entre dans sa chambre…

« Arrêt de mort »

Dorlis, une capitale immense, abriterait un monde de robots. Des robots positoniques qui existeraient depuis quinze mille ans.

Theor Realo le sait, il a vécu 25 ans parmi eux, il a des preuves. Une expédition archéologique va être lancée vers Dorlis, afin de retrouver des vestiges de cette civilisation qui semblait bien avancée à cette époque si lointaine.


Six textes, d’une imagination débordante, où se côtoient tour à tour l’humour et la rigueur scientifique, sont réunis dans ce recueil. Chacun fut écrit durant la jeunesse de l’auteur et publié, sauf « Auteur ! Auteur ! », dans des magasines de Science-Fiction.

Un livre idéal pour se familiariser avec l’univers d’Asimov, agrémenté, entre chaque nouvelle, d’une note où l’auteur raconte quelques moments de sa vie à cette époque.




Ed. Folio SF – 1972


1 commentaire:

Decipher a dit…

N'ayant quasiment aucun souvenir de "Fondation" que j'ai lu, y'a...ouhlà...au moins ça, je pense que pour me familiariser avec ce maître de la SF, celui-ci fera l'affaire!!