Ralph Roberts, retraité de soixante dix ans, vit une vie normale avec sa femme. Il a de gentils voisins, de vieux amis. La vie calme et sereine de tout retraité dans une petite ville du Maine comme Derry.
Tout a l’air idyllique mais voilà, Carolyn son épouse meurt, emportée par une tumeur au cerveau. Son gentil voisin, Ed Deepneau, bat sa femme et a parfois des attitudes frôlant la folie. Et les vieux amis de Ralph commencent aussi à se comporter bizarrement…
Depuis, Ralph se réveille un peu plus tôt chaque matin, se retrouvant dans l’incapacité de se rendormir. Au départ ce petit dérèglement lui semble anodin, mais plus les jours passent et moins il arrive à récupérer ce sommeil qui lui échappe. Prenant ce problème au sérieux, il va tenter de le résoudre. Mais rien n’y fera, ni les remèdes de bonnes femmes, ni les nuits blanches. Les somnifères restent sans effets, et ses recherches à la bibliothèque sur l’insomnie ne lui apportent pas plus de solutions. Ses nuits vont continuer de se raccourcir.
C’est alors qu’il commence à voir des choses étranges, tout un monde, jusque là insoupçonné, d’auras et de couleurs qui apparaissent et disparaissent autour des gens. D’étranges petits personnages lui sont révélés. Deux petits docteurs chauves armés d’une longue paire de ciseaux venant visiter ses voisins la nuit, et un troisième aux dents pointues qui brandit un scalpel rouillé. Est-il en train de perdre la raison ? Ralph a-t-il été propulsé à un autre niveau de conscience ?
Dans ses histoires, Stephen King n’a pas son pareil pour faire surgir toutes sortes de créatures, et plus particulièrement à Derry. Rappelez-vous les frasques de cet étrange clown qui voulait offrir des ballons aux enfants de cette ville ! Nous voici de retour dans ses rues, six ans plus tard.
Avec « Insomnie », Stephen livre un nouveau chef d’œuvre. Contrairement à d’autres romans de l’auteur, la peur n’y a pas une place centrale. Elle est là, palpable, mais pas omniprésente. L’intrigue est bien menée, l’angoisse monte crescendo jusqu’au dénouement final.
« Insomnie », c’est « le rêve » d’un vieil homme qui n’arrive plus à dormir. Un homme qui prend petit à petit conscience que le monde dans lequel il évolue n’est peut être pas unique, et qu’il serait que le rez-de-chaussée d’une Tour. Pour ceux qui ont lu, ou lisent le cycle de « La Tour Sombre », ce roman en est une connection. Les protagonistes principaux nous emmènent en balade à l’intérieur de l’édifice, et nous ferons la connaissance d’un personnage qui aura son importance dans le dernier volume de la grande saga.
« Insomnie » est un très bon roman alliant merveilleux, angoisse et mythologie, Stephen King revisitant à travers cette histoire le mythe des Parques, ces divinités romaines maîtresses du sort des hommes.
Après la lecture de ce roman, vous ne dormirez plus de la même manière. Et peut être aurez-vous envie de savoir ce qu’il se cache dans la plus haute pièce de la Tour.
Tout a l’air idyllique mais voilà, Carolyn son épouse meurt, emportée par une tumeur au cerveau. Son gentil voisin, Ed Deepneau, bat sa femme et a parfois des attitudes frôlant la folie. Et les vieux amis de Ralph commencent aussi à se comporter bizarrement…
Depuis, Ralph se réveille un peu plus tôt chaque matin, se retrouvant dans l’incapacité de se rendormir. Au départ ce petit dérèglement lui semble anodin, mais plus les jours passent et moins il arrive à récupérer ce sommeil qui lui échappe. Prenant ce problème au sérieux, il va tenter de le résoudre. Mais rien n’y fera, ni les remèdes de bonnes femmes, ni les nuits blanches. Les somnifères restent sans effets, et ses recherches à la bibliothèque sur l’insomnie ne lui apportent pas plus de solutions. Ses nuits vont continuer de se raccourcir.
C’est alors qu’il commence à voir des choses étranges, tout un monde, jusque là insoupçonné, d’auras et de couleurs qui apparaissent et disparaissent autour des gens. D’étranges petits personnages lui sont révélés. Deux petits docteurs chauves armés d’une longue paire de ciseaux venant visiter ses voisins la nuit, et un troisième aux dents pointues qui brandit un scalpel rouillé. Est-il en train de perdre la raison ? Ralph a-t-il été propulsé à un autre niveau de conscience ?
Dans ses histoires, Stephen King n’a pas son pareil pour faire surgir toutes sortes de créatures, et plus particulièrement à Derry. Rappelez-vous les frasques de cet étrange clown qui voulait offrir des ballons aux enfants de cette ville ! Nous voici de retour dans ses rues, six ans plus tard.
Avec « Insomnie », Stephen livre un nouveau chef d’œuvre. Contrairement à d’autres romans de l’auteur, la peur n’y a pas une place centrale. Elle est là, palpable, mais pas omniprésente. L’intrigue est bien menée, l’angoisse monte crescendo jusqu’au dénouement final.
« Insomnie », c’est « le rêve » d’un vieil homme qui n’arrive plus à dormir. Un homme qui prend petit à petit conscience que le monde dans lequel il évolue n’est peut être pas unique, et qu’il serait que le rez-de-chaussée d’une Tour. Pour ceux qui ont lu, ou lisent le cycle de « La Tour Sombre », ce roman en est une connection. Les protagonistes principaux nous emmènent en balade à l’intérieur de l’édifice, et nous ferons la connaissance d’un personnage qui aura son importance dans le dernier volume de la grande saga.
« Insomnie » est un très bon roman alliant merveilleux, angoisse et mythologie, Stephen King revisitant à travers cette histoire le mythe des Parques, ces divinités romaines maîtresses du sort des hommes.
Après la lecture de ce roman, vous ne dormirez plus de la même manière. Et peut être aurez-vous envie de savoir ce qu’il se cache dans la plus haute pièce de la Tour.
Ed. Livre de Poche – 1994
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire