« Déchirures » est le premier recueil de Sire Cédric. Ayant participé auparavant à l’écriture d’articles pour des magasines et des anthologies, ce livre le propulse au rang d’écrivain à part entière.
« Déchirures » est un ensemble de neuf nouvelles, toutes aussi dérangeantes les unes que les autres. Chacune lie le lecteur d’une manière assez étroite avec son contenu. Elles nous touchent, nous faisant passer par diverses strates émotionnelles allant de la répulsion à l’angoisse en passant par la jubilation. Des sentiments assez contradictoires.
Au travers de ces nouvelles, l’auteur nous dépeint notre réalité, tout en y glissant des créatures infernales. Celles-ci sont là pour illustrer nos pires penchants, ceux enfouis au plus profond de notre être. Ils nous montrent que la frontière présente en nous entre le bien et le mal est très mince.
On sent dans l’écriture de Sire Cédric l’influence de Poppy Z. Brite. Les descriptions sont sanglantes, les détails morbides, et malgré toute la violence mise en avant, celle-ci se fond naturellement sous la plume de l’auteur.
A la lecture nous ne restons pas indifférents devant les péripéties vécues par chaque protagoniste. Nous sommes pris à la gorge, la peur s’insinue vite en nous, les nouvelles sont courtes et vont vite à l’essentielle. Par cette construction nous n’avons pas le temps de reprendre notre souffle et c’est en apnée que nous dévorons chaque nouvelle.
Dans « Déchirures », Sire Cédric ne se contente pas de remettre au goût du jour certains mythes existants, tel que le vampire ou le lycanthrope, il en propose de nouveaux, tous illustrant notre dure réalité. L’individualisme est exacerbé. C’est le mal de notre époque, la perte de sentiments charitables envers l’autre qui est mis en avant dans chacune des nouvelles.
A travers ces neuf textes, Sire Cédric prouve qu’il est un conteur et un créateur d’univers. « Déchirures » est un recueil dérangeant à souhait. Pour ceux qui souhaitent découvrir le monde sombre et gothique de l’auteur, accrochez-vous. Sire Cédric n’y va pas en douceur, et chaque page lue vous entraînera un peu plus profondément dans la noirceur des sentiments humains.
Ames sensibles s’abstenir.
Ed. Nuit d’Avril – 2005
« Déchirures » est un ensemble de neuf nouvelles, toutes aussi dérangeantes les unes que les autres. Chacune lie le lecteur d’une manière assez étroite avec son contenu. Elles nous touchent, nous faisant passer par diverses strates émotionnelles allant de la répulsion à l’angoisse en passant par la jubilation. Des sentiments assez contradictoires.
Au travers de ces nouvelles, l’auteur nous dépeint notre réalité, tout en y glissant des créatures infernales. Celles-ci sont là pour illustrer nos pires penchants, ceux enfouis au plus profond de notre être. Ils nous montrent que la frontière présente en nous entre le bien et le mal est très mince.
On sent dans l’écriture de Sire Cédric l’influence de Poppy Z. Brite. Les descriptions sont sanglantes, les détails morbides, et malgré toute la violence mise en avant, celle-ci se fond naturellement sous la plume de l’auteur.
A la lecture nous ne restons pas indifférents devant les péripéties vécues par chaque protagoniste. Nous sommes pris à la gorge, la peur s’insinue vite en nous, les nouvelles sont courtes et vont vite à l’essentielle. Par cette construction nous n’avons pas le temps de reprendre notre souffle et c’est en apnée que nous dévorons chaque nouvelle.
Dans « Déchirures », Sire Cédric ne se contente pas de remettre au goût du jour certains mythes existants, tel que le vampire ou le lycanthrope, il en propose de nouveaux, tous illustrant notre dure réalité. L’individualisme est exacerbé. C’est le mal de notre époque, la perte de sentiments charitables envers l’autre qui est mis en avant dans chacune des nouvelles.
A travers ces neuf textes, Sire Cédric prouve qu’il est un conteur et un créateur d’univers. « Déchirures » est un recueil dérangeant à souhait. Pour ceux qui souhaitent découvrir le monde sombre et gothique de l’auteur, accrochez-vous. Sire Cédric n’y va pas en douceur, et chaque page lue vous entraînera un peu plus profondément dans la noirceur des sentiments humains.
Ames sensibles s’abstenir.
Ed. Nuit d’Avril – 2005
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