31 juillet 2007

Rentrée 2007

Bien le bonsoir amis lecteurs.

Je sais que le mois d'Août n'a pas encore débuté que déjà je vous annonce une rentrée littéraire chargée. Outre les différentes sorties attendues : Amélie Nothomb, Bernard Werber, et d'autres encore pour lesquels je vous tiendrai informés, les salons s'annoncent.

Je ne vais pour l'instant vous annoncez que les deux premiers pour lesquels je serai présente.
Pour commencer, du 20 au 23 septembre se tiendra la nouvelle édition du "Livre sur la place" à Nancy http://www.nancy.fr/culturelle/rdv_et_festival/html/livre_sur_la_place.php.
Un autre petit salon du 4 au 7 octobre, celui de Mouans-Sartoux, qui va fêter sa vingtième année avec une bien belle brochette d'auteurs : Marc Levy, Guillaume Musso, Gaston Kelman, Bernard Werber, et plein d'autres : http://www.lefestivaldulivre.fr/accueil.htm.

Je ne peux que vous conseiller de venir ^_^

29 juillet 2007

« La Douce Joie d’Etre Trompée » de Catherine Laborde

Que se cache-t-il derrière ce titre ? Car lorsque nous sommes confrontées à la tromperie de l’autre nous nous sentons bafouées, blessées, meurtries, après toute la confiance que nous avons mise dans l’autre, nos sacrifices, pourquoi l’autre part-il chercher ailleurs ?
Lorsque nous aimons et nous mettons à vivre avec l’autre n’est-ce pas pour trouver une espèce d’havre dans lequel nous nous sentirons en sécurité ? Où l’autre sera toujours présent pour nous et personne d’autre ? Mais à la lecture de cet ouvrage, l’idéologie du couple que nous nous faisons devient presque absurde, attention je ne dis pas que pour qu’un couple dure l’autre doit obligatoirement tromper, mais il a besoin de quelque chose, d’une magie qui lui permette de durer, la magie de l’Amour dans sa plus belle essence.

Le livre que Catherine nous offre est magnifiquement écrit, un ouvrage qui, une fois plongé dedans, ne peut être refermé. Cette vision de la tromperie est amenée avec beaucoup de simplicité et de légèreté, nous faisant découvrir des chemins de réflexion que nous n’aurions jamais pensé emprunter.

Une œuvre magnifique qui s’adresse certes à toutes les femmes ayant vécu cette trahison, mais aussi aux autres, personne n’est à l’abri de connaître un jour ce genre de situation. Un livre qui s’adresse aux hommes également, loin de les mettre devant les faits, de les faire culpabiliser pour leurs actes, il leur propose une vision de la pensée féminine. Messieurs vous qui vous plaignez souvent de ne pas nous comprendre, à cause de nos non-dits, des chemins si détournés et tortueux que nous empruntons lorsque nous cherchons à vous faire comprendre notre état, alors ce livre s’adresse à vous.

J’invite chacun d’entre vous à lire ce livre qui m’a beaucoup émue. Cette douce joie d’être trompée, un hymne avant tout à la douce joie de savoir aimer, de savoir prendre l’Amour tel qu’il est.


Ed. Anne Carrière - 2007

28 juillet 2007

« Le Souffle des Dieux » de Bernard Werber

A la fin de « Nous les Dieux » nous avions laissé une promotion en plein désarroi, une grande majorité d’élèves ayant été éliminée lors des divers cours. A la reprise de l’histoire, Terre 18, leur terrain de jeu, évolue doucement, les civilisations commencent à réellement prendre forme, mais les élèves dieux, de par leur vécu sur la Terre originelle, ont tendance à reproduire les schémas déjà existants.
En parallèle à la formation, le déicide continue à tuer les élèves les plus méritants et des soupçons apparaissent dans les rangs des élèves restants.
Aphrodite continue son jeu de séduction sur le personnage principal, Michael Pinson, et quant au mystère entourant la montagne, il reste encore totalement flou.

Dans ce volume, toujours autant de mystère, de suspens, de romantisme, que dans le premier. L’intrigue est encore une fois entrecoupée par des passages de l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, pour le plus grand plaisir du lecteur, et les personnages gagnent en profondeur, on s’attache de plus en plus à certains d’eux, nous apparaissant plus crédibles encore.
Tel un thriller, ce roman ne manque pas de rebondissements qui nous tiennent en haleine jusqu’au bout. A peine avons-nous fini que l’on souhaite savoir la suite. Malheureusement il faudra encore attendre (vivement octobre !!!!).

Un livre passionnant, vivant, dont on a du mal à s’arracher. M. Werber nous apporte encore un ouvrage nous faisant réfléchir sur notre condition et notre place dans l’univers.
A lire absolument.


Ed. Livre de Poche - 2007

27 juillet 2007

« Nous les Dieux » de Bernard Werber

« Et vous, à la place de Dieu, comment referiez-vous l’Histoire ? »
Cette citation, présente sur la quatrième de couverture, nous donne déjà le ton. Après l’exploration du continent de la mort dans les « Thanatonautes », le passage chez les anges dans « L’Empire des Anges », maintenant c’est au tour du royaume des dieux. « Nous les Dieux » est le premier volume d’une trilogie qui s’annonce fort passionnante.

L’histoire se déroule sur une île, Aeden, dans une ville perchée sur un plateau, Olympie, dans laquelle se trouve une étrange institution, l’école des Dieux. Cette année la promotion compte 144 élèves, ils sont là pour apprendre à devenir une divinité efficace et responsable. Formés par les 12 Dieux de la mythologie Grecque, ils vont devoir recréer un monde, somme toute semblable à la Terre qu’ils ont connu en tant qu’humains, le faire évoluer, y apporter la vie, et suivre petit à petit les peuples qui en émergeront, les guider tel un berger avec son troupeau. Mais attention, si le troupeau disparaît, le même sort est réservé à son gardien.
Ils sont 144 au début de la partie, car plus qu’une formation l’exercice se révèle être un jeu, où il n’y aura qu’un seul gagnant. Les mauvais élèves, ceux obtenant les plus médiocres résultats à chaque cours se voient retirés de la compétition.
En plus de ces éliminations, un déicide a décidé d’éliminer un par un les bons éléments de la promotion. Le mystère plane sur Olympie quant à l’identité du tueur ; un élève ayant soif de victoire ?

Ce premier roman est une belle mise en bouche pour la suite, car à peine refermé (merci Bernard pour les 3 points de suspension à la fin de la dernière phrase) nous n’avons qu’une envie, lire le suivant. Mystère - mais c’est quoi cette lumière en haut de la montagne ? -, romance, meurtres, suspense, tout y est. L’écriture est agréable, l’intrigue bien menée, et les petits extraits de l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, disséminés tout au long du récit, apportent un plus non négligeable à l’histoire, une petite mine d’information complémentaire.

Voici un roman qui amène à réfléchir, car si nous aussi pouvions être un dieu, comment nous y prendrions-nous ?
Si vous ne vous êtes pas encore jetés sur ce cycle, ne perdez plus de temps, foncez !
Le 3ème volume verra le jour à la rentrée 2007, le 3 Octobre.


Ed. Livre de Poche – 2005

« Arlis des Forains » de Mélanie Fazi

Voici maintenant quelques jours que les chroniques sont officiellement nées, et sûrement certains d’entre vous se demandent : « Mais pourquoi les Chroniques d’Arlis ? D’où peut bien venir ce pseudo ? ». Je vais donc vous conter une petite histoire. Il était une fois…


Un jeune auteur, Mélanie Fazi, traductrice de roman, pour ne citer que quelques auteurs, Graham Joyce et Poppy Z. Brite. Il était une fois une magnifique histoire, « Arlis des Forains », une évocation de l’enfance, de l’enfance qui se cherche, une tragédie de l’enfance aussi, une histoire sur les rêves que l’on se forge quand on a onze ans.
Un merveilleux roman fantastique où se mêlent croyances et magie. Un récit qui se situe à la frontière entre le réel, l’intrigue prenant place dans notre époque, et l’imaginaire.

Arlis est un jeune orphelin recueilli par une troupe de forains. Alors qu’ils s’installent dans la bourgade de Bailey Creek, Arlis va faire la connaissance de Faith, la fille du pasteur local, et avec elle découvrir les secrets que renferment les champs de blés. Mais c’est sans compter cette présence qui plane, chaque nuit, autour d’eux.

Un roman tout en sensibilité et poésie, nous menant dès les premières lignes dans une quête de l’identité. L’accent dans cet ouvrage est surtout mis sur les personnages, Arlis et Faith, Mélanie leur apporte beaucoup de réalisme, et chacune de leur réaction, jusqu’aux non-dits, y est décrite avec une très grande vérité.
Pour les inconditionnels de Stephen King, la comparaison avec la nouvelle « Les Enfants du Maïs » risque de leur venir à l’esprit, notamment avec l’évocation du Seigneur des Moissons – celui qui règne sur les sillons chez King. Mais ce roman reste assez éloigné de l’univers de Stephen. Mélanie nous offre un magnifique conte nous ramenant inexorablement vers notre propre enfance, vers les questions qui peuvent surgir lorsque l’on se trouve à la limite de l’adolescence. Un auteur à découvrir d’urgence si ce n’est pas encore fait.

Vous savez maintenant d'où me vient ce nom. De ce magnifique roman que j'ai hâte de relire ^_^



Ed. Bragelonne – 2004

« Faërie » de Raymond E. Feist

Votre enfance a sûrement été bercée par les merveilleux contes de fées. Voici un ouvrage qui va vous replonger avec délice dans ce monde féerique… et dans l’horreur.

Il était une fois une gentille petite famille américaine qui, après avoir vécu à Los Angeles, vient s’installer dans la vieille ferme isolée dans les bois. Mais derrières les portes des vieilles maisons, dans les recoins sombres, sous les ponts perdus au fond des bois, peuvent se cacher des êtres magiques. Dames blanches, fées, chevaliers et autres créatures fabuleuses se rencontrent au détour des sentiers.
Entre réalité et folklore, ce roman est la quête initiatique de 3 enfants, précipités dans la tourmente, découvrant un monde hostile où la tension monte au fil des pages, devenant petit à petit les jouets de ces puissances inconnues, des pions dans une guerre vieille de plusieurs millénaires et mettant en jeu l’avenir de l’humanité.

L’écriture est efficace, alliant des moments de vie ordinaires à des situations surnaturelles voir périlleuses parfois. Fantasy et horreur ici se côtoient, notre imaginaire y est sans cesse sollicité, nous tremblons pour les protagonistes dans leur quête parmi le vieux peuple, mais également nous voulons comprendre et connaître les secrets que renferme la vieille bâtisse.

Amoureux des mythes celtes et des religions anciennes, je vous invite au voyage dans le monde des fées et des lutins que nous offre Raymond E. Feist.

Ed. Bragelonne – 2007

22 juillet 2007

« L’Ange de la Dernière Heure » de Nathalie Rheims

Quatrième roman de Nathalie Rheims, « L’Ange de la Dernière Heure » se construit autour du vécu de deux personnes, attachées par les liens du sang et séparées par la recherche de soi.
« Cette histoire est celle de l’absolu mystère ».

Une jeune fille, à peine sortie de l’enfance, décide de consacrer sa vie à Jésus, un don total de soi. Pour cela elle va rentrer au sein de la communauté la plus fermée qui soit, celle des Moniales Victimes du Saint Sacrement. Leurs règles, un arrachement total au monde extérieur, ne plus appartenir au monde, le silence, et tout l’être tourné vers le Saint Sauveur. L’enfant va adopter ces principes, jusqu’à les transcender.

Le récit s’axe autour de l’initiation de la jeune fille, au sein de la communauté, nous vivons son évolution, sa recherche de la lumière à travers ses réflexions et sa communication désespérée avec celui pour qui elle a tout quitté. A côté de cette « élévation », nous sommes les témoins implacables de la chute de sa mère, une mère à qui son enfant a été enlevé, et qui ne peut se résoudre à cette séparation tant son amour maternel est fort, mais qui malgré la douleur fera tout pour respecter la volonté de sa fille, s’enfermant dans la solitude, essayant d’oublier. Comme il est difficile pour une mère de ne plus pouvoir voir son enfant, celle qui pourrait s’avérer être l’Ange de la dernière heure.

Voici un livre d’une beauté exquise, qui nous emmène dans les méandres des pensées, de la douleur, du sacrifice. L’écriture est toute en poésie, Nathalie Rheims a su au fil des pages nous offrir un magnifique recueil sur le questionnement de l’âme, une œuvre remplie d’émotions, un billet pour un voyage intérieur.


Ed. Folio – 2002

« Mrs Dalloway » de Virginia Woolf

Une journée dans les rues de Londres, c’est ce que nous propose Virginia Woolf dans ce roman, juste vivre une journée de la société britannique moderne.

Tout commence par un beau matin. Mrs Dalloway c’était dit qu’elle irait acheter les fleurs elle-même. Elle a une grande réception à préparer en l’honneur de son mari pour ce soir. De cet instant où Mrs Dolloway pénètre chez le fleuriste, Virginia nous emmène en ballade à travers le Londres du début du XXe siècle. Nous arpentons ces rues, nous promenons dans les parcs et rencontrons des personnages qui pourraient sembler insignifiants, nous offrant leurs réflexions, sur leur vie, sur leurs doutes, des pensées banales des fois aussi, sommes toute les pensées qui font le quotidien de tout un chacun, un long monologue intérieur.

Voici un ouvrage qui nous invite à flâner. La plume de Virginia nous entraîne et nous offre une prose très stylisée, une histoire à la chronologie morcelée, qui pour être totalement appréciée mérite une double lecture, où il faut s’immerger totalement dans le récit. L’ayant lu qu’une seule fois pour le moment, je pense ne pas avoir apprécié tout le récit dans sa globalité. Les monologues s’enchaînent, nous faisant passer d’un personnage à un autre qu’il vient juste de croiser. On en vient des fois à se demander avec qui on est.
Un roman frémissant, d’une grande beauté poétique.

Petit conseil personnel, après la lecture de ce magnifique roman, je vous invite à voir le film « The Hours » qui retrace la conception de cette histoire, et dans lequel Nicole Kidman nous offre une interprétation éblouissante du personnage de Virginia.



Ed. Livres de Poche - 1925

Les 3es Nuits des Ecrivains, merci mes amis !

Trois jours intenses qui me laisseront des souvenirs impérissables, durant lesquels j'ai pu faire de très belles connaissances !

Merci Henri pour ces trois jours partagés ensemble, te revoir m'a fait énormément plaisir, j'ai encore vécu de très beaux moments grâce à toi. Bon courage pour l'écriture de ton roman, j'ai hâte de pouvoir lire ta nouvelle histoire. Vivement Septembre et le salon à Nancy !

Merci Daniel Angelo, j'ai été agréablement surprise à Auron, j'avais gardé un très bon souvenir de notre rencontre lors du salon du livre à Nice, notamment celui d'une partie d'allumettes où nous avions bien rigolé ^_^.

Merci Catherine Laborde, pour cette merveilleuse rencontre, j'ai découvert une personne réellement intéressante qui m'a beaucoup apporté, tu es vraiment géniale, ne change rien ! J'espère pouvoir te revoir un jour prochain.

Je remercie également le Conseil Général des Alpes-Maritimes, car sans le travail de ces personnes, ces manifestations culturelles n'auraient pas lieu.

Et enfin toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour rencontrer les auteurs.

(Daniel Angelo, Arlis, Henri Loevenbruck)

16 juillet 2007

Les 3es Nuits des Ecrivains

Bien le bonsoir ami lecteur,

Je fais une petite parenthèse dans les chroniques pour vous annoncer que la troisième édition des "Nuits des Ecrivains" débute mercredi, beaucoup d'auteurs seront présents dans divers villages du pays Niçois et ce du 18 au 28 juillet.
Je t'invite donc à venir à la rencontre de ceux qui nous font rêver.

Voici le programme :
18 juillet Saint Paul de Vence
19 juillet Tourette Levens
20 juillet Saint Martin Vésubie
21 juillet Auron
23 juillet Tende
24 juillet Puget-Théniers
25 juillet Villefranche-sur-Mer
26 juillet Cagnes-sur-Mer
27 juillet Menton
28 juillet Mougins

Pour connaître la liste des auteurs, les programmes sont disponibles dans les mairies, les offices de tourisme et les syndicats d'initiative de Alpes-Maritimes, ou dans toutes les bonnes librairies ^_^.
Un événement à ne pas louper !

15 juillet 2007

« Les Enfants de la Liberté » de Marc Levy

Marc Levy nous gratifie cette année d’un nouveau roman, et quel roman ! Vais-je oser dire son meilleur ouvrage ? En fait, je dis ça à chaque fois que j’en fini un. Mais ne vaut-il pas mieux pour un auteur que chaque nouvelle parution supplante la précédente !Je ne suis, d’habitude, pas une fan des histoires un peu sentimentales, mais Marc est bien le seul auteur qui arrive à me faire rêver dans ce style littéraire, les sentiments humains étant présentés avec énormément de justesse et de passion, véhiculant beaucoup d'émotions.

Avec ce nouvel opus, Marc nous emmène à l’époque de la résistance face à l’occupation allemande. Nous allons vivre, par les yeux de son personnage principal, le quotidien de ces héros, que certains côtoient peut être encore aujourd’hui au travers de leur grands-parents ou arrières grands-parents.


L’histoire est poignante, on se surprend à ressentir les angoisses des protagonistes, à espérer avec eux, à attendre désespérément que le moment de la libération arrive. Chaque chapitre nous tire des larmes de tristesse ou de bonheur, de peur ou de colère, et nous vivons avec les résistants ces jours noirs de notre histoire.

Encore une fois un magnifique ouvrage. Les mots me manquent pour exprimer toute l’émotion que j’ai eue lors de la lecture. Je ne peux que vous proposer de vous plonger à votre tour dans le voyage des « Enfants de la Liberté ».


Ed. Albin Michel – 2007

« Ames Perdues » de Poppy Z. Brite

Ce livre est le premier roman écrit par l’auteur, âgée alors de 25 ans. Née à la Nouvelle Orléans, ce n’est pas un hasard si l’intrigue se déroule, pour une grande partie de l’histoire, dans cette région des Etats-Unis.

« Ames Perdues » s’inscrit dans un style très gothique fantastique, dans lequel le thème du vampire y est modernisé. Fini le vampire avec sa longue cape et se transformant en chauve souris la nuit venue, voici le vampire on ne peut plus humain qui cherche à se mêler au commun des jeunes mortels gothiques de cette fin de siècle, et jouissant de tous les vices de notre époque.

Ce roman nous dépeint les mœurs de cette « race », mais il s’agit également de la quête d’un enfant de 15 ans, qui sait qu’il n’est pas comme les autres, qui sait que sa famille n’est pas sa vraie famille, et qui, une nuit, va décider de tout plaquer pour retrouver ses racines, pour savoir qui il est vraiment, pour enfin redevenir Nothing, un enfant né dans le sang.

Un livre qui, pour certains, pourra sembler dérangeant. Les descriptions sont crues, surtout pour les actes sexuels, la plume de l’auteur se fait froide en mettant en avant des actes choquants.

Mon avis sur ce livre est mitigé. Dès le préambule nous sommes mis dans l’ambiance, mais après le récit s’enlise pour mieux repartir par la suite. Le seul bémol que je lui mettrai concerne la fin. L’épilogue en lui-même est très bien mené, mais les quelques pages qui le précède font arriver un peu trop vite, à mon goût, le dénouement de l’intrigue.

Dans l’ensemble un bon roman, si on aime ce style d’histoire. Prévoyez la musique qui va avec pour bien vous mettre dans l’ambiance, très sombre et pesante que l’auteur se délecte à mettre en place au fil des pages.



Ed. Folio SF - 1992

12 juillet 2007

"Armageddon La Comédie Musicale" de Robert Rankin

Robert Rankin m'était jusque là inconnue. En fouinant, comme à mon habitude, dans les divers rayons des libraires, je suis tombée sur ce roman, qui se décline en 3 tomes, et qui, au vu de la mise en bouche présente sur la quatrième de couverture, ne pouvait que me plaire, de l'humour à toutes les pages sur fond de sciences fiction.

Etant une inconditionnelle de la série "Les Annales du Disque Monde" de Pratchett, je n’ai pas vraiment hésité.

XXIème siècle, la Terre a été ravagée par la Troisième Guerre Mondiale, enfin c'est vite dit, par une explosion nucléaire monumentale plutôt (non pas le chien). Depuis le racisme n'existe plus sur la planète, tous les survivants ont la peau verte, et une nouvelle façon de vivre c'est mise en place. Pour vivre les terriens doivent regarder la télévision !

Ailleurs, dans l'univers, les habitants de la planète Phnaarg se passionnent pour une série de télé-réalité s'intitulant "Les Terriens". Dans celle-ci pas de Benjamin Castaldi, ni de Nikos, ni de "taper 1, 2 ou 3 !", non rien de tout celà, mais les acteurs ce sont bien nous, braves habitants de la Terre.

Nous pouvons, dès à présent, nous poser cette question : sommes-nous les maîtres de nos vies, avons-nous nous même écrit l'Histoire, ou ne serait-ce que les caprices d'extra-terrestres ayant faim de suspens et de rebondissement dans leur divertissement télévisuel hebdomadaire ?

A la lecture des premières pages un sourire niais ne m'a guère lâché allant même jusqu'aux manifestations d'hilarité, mais au plus le récit avançait au moins j'ai accroché, trouvant l'histoire un peu décousue, n'arrivant pas à focaliser mon esprit sur ce qu'il se passait, ni à recréer les personnages tant ceux-ci me paraissaient inconsistants.

Est-ce la façon dont l'auteur à construit son intrigue, jouant au ping-pong entre Phnaarg et la Terre ? Je ne sais pas, mais le fait est que cet ouvrage ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Sans doute n’ai-je pas choisi le meilleur roman écrit par M. Rankin. Ou n’étais-je pas dans une période propice à l’appréciation de cet ouvrage.
A ce jour j’hésite à continuer la trilogie.



Ed. Bragelonne -1998