« Moi, Zeus, roi des dieux, dieu des rois, je vais vous conter mon histoire… »
Zeus se réveille après 2 millénaires d’un long sommeil. Mais avant de revenir sur le devant de la scène il va confier à ses fils, nous autres, les humains de la cinquième génération, ses mémoires. Les débuts de la création, avec son grand-père Ouranos. La montée au pouvoir de son père Cronos, celui qui fit tomber Ouranos le créateur et dévora chacun de ses enfants, de peur que ceux-ci lui ravissent son trône. Sa naissance, son enfance cachée, et enfin sa vie en tant que dieu proclamé. Zeus veut tout dire et dit tout.
Avec « Les Mémoires de Zeus », Maurice Druon nous raconte la vie de Zeus, le dieu des dieux, d’une façon très agréable, originale et surtout moderne. La vie de Zeus présentée dans ce livre n’a rien à envier aux magasines people actuels. Le dieu nous déballe absolument tout.
On pourrait se dire qu’il s’agit d’une énième énumération des dieux et mythes de l’Olympe, pompeuse et rébarbative. Mais non. Certes il s’agit d’une leçon de mythologie, tous les mythes sont revus, nous redécouvrons avec plaisir les dieux grecques, mais nous arrivons à travers les lignes à leur donner plus de personnalité. Elles sont loin les représentations statiques, ici nous les voyons évoluer dans leur milieu, et surtout s’épanouir.
Le style est réellement moderne et léger. Durant toute la lecture nous avons droit à un florilège d’histoires de familles, d’amour, de conflits. Zeus nous parle, car il s’adresse à nous directement, de toutes les périodes de sa vie. Nous le prenons en affection alors qu’à peine né il vit caché en Crêtes. Puis nous découvrons quel séducteur il fut, collectionnant les conquêtes, et engendrant une descendance qui n’a jamais connu d’égal. Nous le voyons douter, s’affaiblir face à certaines difficultés, puis revenir plus fort que jamais et reprendre les rennes de sa fonction.
Quand je dis que cet ouvrage n’a rien à envier à des magasines type Gala ou Voici, je pense que je ne suis pas loin de la vérité, les histoires d’amour remplissent les deux tiers du roman et si Zeus venait à avoir le même rythme de vie à notre époque, il ferait souvent la couverture de cette presse, sacré coureur de jupon qu’il est.
Maurice Druon nous offre donc un Zeus humain, aimant prendre le plaisir là où il se trouve, et tant qu’à faire avec de belles déesses, notamment Aphrodite dont le portrait n’est guère glorieux quant à sa personnalité, et les plus belles mortelles avec lesquelles les demi-dieux verront le jour.
Mais le dieu n’est pas qu’un être volage. Il a sous sa gouverne les onze autres dieux qui doivent aider la création et l’humanité à évoluer. Il les surveille et un peu comme un président avec ses ministres, il attend d’eux des comptes sur les objectifs fixés. Il arbitre et tranche sur les décisions à prendre, essaie de gérer au mieux pour remettre de l’ordre dans le beau foutoir que son père avait laissé. La vie d’un dieu n’est vraiment pas de tout repos.
« Les Mémoires de Zeus » est donc un roman fort plaisant. Si vous avez une attirance particulière pour la mythologie alors n’hésitez plus et plongez avec délices et plaisir dans ces mémoires.
Ed. Bragelonne – 1967
Zeus se réveille après 2 millénaires d’un long sommeil. Mais avant de revenir sur le devant de la scène il va confier à ses fils, nous autres, les humains de la cinquième génération, ses mémoires. Les débuts de la création, avec son grand-père Ouranos. La montée au pouvoir de son père Cronos, celui qui fit tomber Ouranos le créateur et dévora chacun de ses enfants, de peur que ceux-ci lui ravissent son trône. Sa naissance, son enfance cachée, et enfin sa vie en tant que dieu proclamé. Zeus veut tout dire et dit tout.
Avec « Les Mémoires de Zeus », Maurice Druon nous raconte la vie de Zeus, le dieu des dieux, d’une façon très agréable, originale et surtout moderne. La vie de Zeus présentée dans ce livre n’a rien à envier aux magasines people actuels. Le dieu nous déballe absolument tout.
On pourrait se dire qu’il s’agit d’une énième énumération des dieux et mythes de l’Olympe, pompeuse et rébarbative. Mais non. Certes il s’agit d’une leçon de mythologie, tous les mythes sont revus, nous redécouvrons avec plaisir les dieux grecques, mais nous arrivons à travers les lignes à leur donner plus de personnalité. Elles sont loin les représentations statiques, ici nous les voyons évoluer dans leur milieu, et surtout s’épanouir.
Le style est réellement moderne et léger. Durant toute la lecture nous avons droit à un florilège d’histoires de familles, d’amour, de conflits. Zeus nous parle, car il s’adresse à nous directement, de toutes les périodes de sa vie. Nous le prenons en affection alors qu’à peine né il vit caché en Crêtes. Puis nous découvrons quel séducteur il fut, collectionnant les conquêtes, et engendrant une descendance qui n’a jamais connu d’égal. Nous le voyons douter, s’affaiblir face à certaines difficultés, puis revenir plus fort que jamais et reprendre les rennes de sa fonction.
Quand je dis que cet ouvrage n’a rien à envier à des magasines type Gala ou Voici, je pense que je ne suis pas loin de la vérité, les histoires d’amour remplissent les deux tiers du roman et si Zeus venait à avoir le même rythme de vie à notre époque, il ferait souvent la couverture de cette presse, sacré coureur de jupon qu’il est.
Maurice Druon nous offre donc un Zeus humain, aimant prendre le plaisir là où il se trouve, et tant qu’à faire avec de belles déesses, notamment Aphrodite dont le portrait n’est guère glorieux quant à sa personnalité, et les plus belles mortelles avec lesquelles les demi-dieux verront le jour.
Mais le dieu n’est pas qu’un être volage. Il a sous sa gouverne les onze autres dieux qui doivent aider la création et l’humanité à évoluer. Il les surveille et un peu comme un président avec ses ministres, il attend d’eux des comptes sur les objectifs fixés. Il arbitre et tranche sur les décisions à prendre, essaie de gérer au mieux pour remettre de l’ordre dans le beau foutoir que son père avait laissé. La vie d’un dieu n’est vraiment pas de tout repos.
« Les Mémoires de Zeus » est donc un roman fort plaisant. Si vous avez une attirance particulière pour la mythologie alors n’hésitez plus et plongez avec délices et plaisir dans ces mémoires.
Ed. Bragelonne – 1967
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